Texte à méditer :  J'aime le son du cor, le soir, au fond des bois.  Alfred de Vigny
Le cor d'harmonie

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Cor d'harmonie - Description

puce Le cor autrefois


COR, s. m. Instrument à vent plus petit que la busine et plus grand que l'olifant. Le cor se distingue de la busine, de la corne, du cornet, de l'olifant, de la trompe et de la trompette. Cependant les poètes le confondent parfois avec l'olifant, qu'ils appellent cor d'ivoire. (Dictionnaire raisonné du mobilier)



Cet instrument a adopté une forme circulaire enroulée sur elle-même, ce qui permet au musicien de le tenir facilement, et de le porter autour du cou ou en bandoulière lorsqu'il va à pied ou à cheval. Le cor est composé de deux parties, d'un tube enroulé sur lui-même, avec une embouchure insérée à une extrémité, l'autre partie est le pavillon. Le diamètre du tube est plutôt petit à la base et s'élargit progressivement jusqu'à 8 cm pour s'évaser enfin en un large pavillon de 30 cm de diamètre environ. Les premiers cors ne disposaient d'aucun piston, et on les appelait "Cors naturels". Ils portaient une série de branches de ton de rechange en forme de U, grâce auxquelles le musicien pouvait rallonger ou raccourcir le conduit entier. Le conduit avec toutes ses branches de ton de rechange pouvait atteindre près de 5 mètres.

puce Dans l'orchestre


Le vrai problème s'est posé lorsqu'on a introduit le Cor dans l'orchestre. Le Cor naturel ne pouvait jouer que les notes de sa gamme harmonique. les branches de ton de rechange ne pouvaient régler le problème, puisque tout changement de segment permet seulement de produire une nouvelle gamme harmonique (correspondant à la nouvelle longueur du conduit). Cela imposait au compositeur de n'écrire pour le Cor que les notes qu'il était capable de jouer, et de laisser au musicien suffisamment de temps pour changer les branches de ton de rechange quand on changeait de tonalité. La solution est venue de là où on ne l'attendait pas. Pour adoucir le son trop strident du Cor, les musiciens avaient l'habitude de placer leur main dans le pavillon. En plaçant la main près de l'entrée du pavillon, on pouvait obtenir une note plus grave. Mais lorsqu'on poussait la main le plus loin possible, la note était tout à coup élevée d'un demi-ton. Ces expériences ont été menées par Joseph Hampal, corniste, durant la seconde moitié du 18è siècle. Actuellement, les musiciens préfèrent utiliser le cor à valves, même pour une musique écrite pour le cor naturel. Le cor naturel n'est utilisé aujourd'hui quasiment que dans des orchestres spécialisés dans la musique ancienne.

puceInvention capitale


C'est ensuite qu'est intervenue la plus grande découverte de l'histoire du Cor. En 1815 environ, le système à pistons est né. Cette découverte a permis de se débarrasser des segments supplémentaires. Il a surtout permis de jouer d'autres tonalités sans avoir à s'interrompre.

Bien qu'a cette époque, on commence à utiliser dans les orchestres symphoniques le Cor à pistons, les musiciens préfèraient se servir du Cor naturel quand cela était possible. C'est un professeur français, virtuose du Cor qui a déclaré "que de tous les instruments à vent, le Cor naturel est "le plus beau quant au timbre, à la qualité intrinsèque du son et à son charme, on admet qu'il est irrésistible et suscite les émotions les plus fortes".

puce Cuivre ou bois...


Le cor fait partie des Cuivres, mais on l'apparente aussi à la famille des Bois. C'est la raison pour laquelle il apparaît au-dessus des trompettes sur la partition, bien qu'il joue plus grave. Il a un son doux, serein et mystérieux, mais aussi puissant et majestueux. Les notes jouées lorsque le musicien tient sa main fermement plaquée à l'intérieur du pavillon s'appellent des notes "bouchées". elles sont signalées par un "+" écrit au-dessus d'elles. Lorsque le musicien doit recommencer à jouer normalement, c'est un "o" (note"ouvertes") qu'on inscrit au-dessus des notes. L'absence de tout signe équivaut à signaler que le musicien doit jouer les notes "ouvertes". Un Cor assourdi produit un son distant et lointain. Lorsque le musicien enfonce sa main avec force à l'intérieur du pavillon et souffle très fort dans l'instrument, on obtient un son très "cuivré".

puce Cor aujourd'hui


De tous les types de Cor, deux seulement ont été adoptés : le Cor en "fa" et le Cor en "si bémol". Aujourd'hui, la plupart des musiciens utilisent le Cor double, qui combine les deux types de Cor, en ajoutant un tube supplémentaire et un quatrième piston. Si le cor est amené à utiliser assez souvent les sept clés qui existent, c'est un peu en relation avec le paragraphe précédent. Les partitions qui étaient écrites pour le cor naturel sont aujourd'hui toujours éditées dans le ton d'origine. Les cornistes actuels, qui utilisent presque tous un cor double Fa/Sib, sont donc obligés de transposer pour lire les partitions, d'où la nécessité de bien connaître toutes ses clés... (parfois ont peut avoir besoin des 7 clés dans une même oeuvre, comme par exemple certains opéras de Mozart).

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Date de création : 01/06/2006 : 18:00
Dernière modification : 29/11/2010 : 01:39
Catégorie : Cor d'harmonie
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Réactions à cet article


Réaction n°8 

par dany6911 le 08/04/2008 : 11:38

Bonjour, quelqu'un pourrait il me donner les doigtés pour un cor simple. Merci d'avance, Dany.

Réaction n°7 

par Estelle le 16/01/2008 : 11:57

Voilà une autre description du cor d'harmonie provenant d'un site qui a fermé il me semble, je la trouve vraiment très simple et bien construite, je la partage avec vous :

Description du cor d'harmonie



Le cor d'harmonie ou cor français est un instrument à vent de la famille des cuivres.

Même s'il a un air de parenté avec le cor de chasse, le son de cet instrument est très différent. Il est tantôt majestueux et triomphant, tantôt doux et légèrement mélancolique. Le cor d'harmonie est présent dans les orchestres symphoniques, de nombreux ensembles de musique de chambre et dans les orchestres d'harmonie ; il est par ailleurs souvent sollicité dans les musiques de films héroïques.
En voici sa description:

1. Embouchure : Pièce en forme d'entonnoir, caractéristique des instruments de la famille des cuivres, sur laquelle le musicien pose les lèvres pour les faire vibrer.
2. branche principale ou branche d'embouchure : début du tube du cor sur lequel se fixe l'embouchure.
3. Patte d'oie (optionnel) : La patte d'oie permet de bloquer tout glissement de l'instrument dans la main, en prenant appui sur le coté de la main entre le pouce et l'index. Il existe un autre dispositif pour maintenir l'instrument : le crochet (voir ci dessous). La patte d'oie n'est présente que sur les cors modernes.
4. Palettes : touches sur lesquelles le corniste pose ses doigts. Par un système de tringlerie, les palettes permettent d'actionner les pistons. Les palettes ne sont présentes que sur les instruments ayant des pistons rotatifs ou viennois.
5. Crochet (optionnel) : second dispositif, avec la patte d'oie, servant à tenir l'instrument. Il empêche l'instrument de glisser en le retenant au petit doigt. L'apparition du crochet est plus ancienne que celle de la patte d'oie, et remonte aux premiers cors chromatiques.
6. Barillets : Pour être plus précis il s'agit de pistons rotatifs. Le barillet est la partie tournante du piston rotatif (non visible).
7. Clé d'eau (optionnel) : il s'agit du petit clapet permettant de vider l'eau rapidement. Il tient sans doute son nom par analogie avec les clés des clarinettes, hautbois et autres flûtes.
8. Tonnerre : Il s'agit du début du pavillon. Le tonnerre est donc l'endroit où le tube s'évase, c'est-à-dire là où la conicité du tube, jusque là constante, se termine. Le diamètre du tonnerre joue sur le timbre de l'instrument.
9. Pavillon : Extrémité finale du tube par laquelle le son sort. Le pavillon permet d'amplifier le son. Certains pavillons peuvent être dévissables, ce qui facilite le rangement et le transport de l'instrument. Les pavillons peuvent être aussi décorés :
* d'une peinture à l'intérieur.
* à l'extérieur par l'ajout d'une guirlande gravée.
10. Pompes : Section de tube amovible (pour affiner l'accord et pour vider l'eau), mise en jeu par l'ouverture des pistons. Elles sont au cor à pistons ce que les tons sont au cor naturel. A ne pas confondre avec les coulisses d'accord.
11. Coulisses d'accord : parties de tube mobiles permettant l'ajustement précis de la longueur du tube, c'est-à-dire de l'accord de l'instrument. Sur les cors naturels et sur les cors simples on ne trouve qu'une seule coulisse d'accord. Sur les cors doubles on en trouve soit :
* trois : une coulisse pour l'accord général, une pour le cor en fa, une pour le cor en Sib
* deux : une pour le cor en fa, une pour le cor en Sib.
A ne pas confondre avec les pompes


Le corniste produit les notes de la gamme par vibration des lèvres sur l'embouchure. Sa main gauche active trois (quatre ou cinq) palettes (ou plus rarement pistons), pour changer la hauteur du son. La main droite est placée dans le pavillon pour soutenir l'instrument. Elle permet aussi de corriger la justesse, ou d'effectuer des sons bouchés. L'instrumentiste peut être amené aussi à utiliser une sourdine pour atténuer les sons.

Il existe différents types de cor d'harmonie :

* Le cor simple (3 pistons) (en Fa, Sib ou Mib)
* Le cor double (4 pistons) (en Fa/Sib).

Le pouce se voit doté d'un 4ème piston permettant de muter l'accord général de l'instrument d'une quarte. Suivant le goût des cornistes, l'action du pouce peut être ascendante ou descendante. Il s'agit d'une combinaison de deux cors simples, l'un en Fa et l'autre plus aigu en Sib. Le cor double en Fa/Sib est le type de cor d'harmonie le plus fréquent.
Certains cors doubles sont en Fa / La (pouvant être modifié en Fa/Sib).
Il existe également des cors doubles ascendants (Fa / Sib) qui ont un troisième piston ascendant. Ils sont plutôt rares de nos jours.

* Le cor triple (5 pistons) (en Fa/Sib/Fa aigu)

Les 4ème et 5ème pistons sont actionnés alternativement par le pouce. Ils permettent d'obtenir un cor en Fa aigu, à l'octave supérieure du cor simple en Fa. Il s'agit d'une combinaison du cor double Fa/Sib et d'un cor plus aigu en Fa.

L'utilisation cor en Fa aigu ne facilite pas le jeu dans l'aigu mais sécurise l'émission des notes dans ce registre (moins de risques de « taper à côté »).

La longueur maximale du tube avoisine les 5 mètres. Certains modèles ont le pavillon dévissable, ce qui en facilite le rangement et le transport. Les pistons sont rotatifs.


Réaction n°6 

par Informataymeric le 09/07/2007 : 16:05

Je suis corniste et je trouve le def parfaite vivie le cor

Réaction n°5 

par moi le 04/02/2007 : 20:20

Il est pas si pire ton cite, mais il est quand même poche... On peut écouter des extrait, mais il y a aucune partition. Tu devrais en mettre plein. Des partitions gratuites.

Réaction n°4 

par louka le 25/01/2007 : 11:39

très bon eeksite !! bonne déf...tongue
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