Texte à méditer : On ne tire pas sur son passé... Quand on se penche sur l'histoire qu'on a vécue, on entend siffler des trains ou sonner des cors de chasse. Daniel Cordier
"Saint-Dominique" en do majeur, pour solistes et choeur à 4 voix avec orgue et orchestre (2 violons, alto, basse, 2 hautbois/2 flûtes, 2 cors, 4 trompettes, timbales) (1769)
Missa brevis en ré mineur, pour solistes et choeur à 4 voix avec 2 violons, basse et orgue (1769)
"Lacrymosa" pour un Requiem en sol majeur, pour choeur à 4 voix avec orgue et basse continue [oeuvre de Ernst Eberlin, copiée par Mozart] (1771)
Requiem en fa majeur, pour choeur à 4 voix avec basse continue (1771)
"Waisenhaus" en do mineur - do majeur, pour solistes et choeur à 4 voix avec orchestre (2 violons, 2 altos, basse, 2 hautbois, 3 trombones, 4 trompettes, timbales) et orgue (1771)
Missa brevis en do majeur, pour choeur à 4 voix avec orgue (1773)
Missa "Honneur de la Sainte-Trinité" en do majeur, pour choeur à 4 voix avec orchestre (2 violons, basse, 2 hautbois, 4 trompettes, [3 trombones], timbales) et orgue (1773)
"Little Credo" en fa majeur, pour solistes et choeur à 4 voix avec cordes (2 violons, basse) et orgue, 2 trompettes et 3 trombones ajoutés (1774)
Missa brevis en ré majeur, pour solistes et choeur à 4 voix avec 2 violons, basse, 3 trombones, et orgue (1774)
"Des moineaux" en do majeur, pour solistes et choeur à 4 voix avec orchestre (2 violons, basse, 2 trompettes, 3 trombones, timbales) et orgue (1775)
"Credo" en do majeur, pour solistes et choeur à 4 voix avec orchestre (2 violons, basse, 2 hautbois, 2 trompettes, 3 trombones timbales) et orgue (1776)
"Spaur" en do majeur, pour solistes et choeur à 4 voix avec orchestre (2 violons, basse, 2 hautbois, 2 trompettes, timbales) et orgue pour le sacre de Friedrich Franz Joseph Comte de Spaur (1776)
"Solo d'orgue" en do majeur, pour solistes et choeur à 4 voix avec orchestre (2 violons, basse, 2 hautbois, 2 trompettes, timbales) et orgue (1776)
"Longue" en do majeur, pour solistes et choeur à 4 voix avec orchestre (2 violons, basse, 2 hautbois, 2 cors, 2 trompettes, 3 trombones, timbales) et orgue (1776)
Missa brevis en si bémol majeur, pour solistes et choeur à 4 voix avec 2 violons, basse, 3 trombones, et orgue (1777)
"Du couronnement" en do majeur, pour solistes et choeur à 4 voix avec orchestre (2 violons, basse, 2 hautbois, 2 cors, 3 trompettes, 3 trombones, timbales) et orgue en (1779)
"Solemnis - solennelle" en do majeur, pour solistes et choeur à 4 voix avec orchestre (2 violons, basse, 2 hautbois, 2 bassons, 2 trompettes, 3 trombones, timbales) et orgue (1780)
"Grande Messe" en do majeur, pour solites et choeur à 8 voix avec orchestre (2 violons, alto, basse, flûte, 2 hautbois, 2 bassons, 2 cors, 2 trompettes, 3 trombones, timbales) et orgue (1783)
Requiem en ré mineur, pour solistes et choeur à 4 voix avec orchestre (2 violons, alto, basse, 2 cors de basset, 2 bassons, 3 trombones, 2 trompettes) et orgue (1791)
Litanies et vêpres
"De profundis clamavi" psaume 129, pour choeur à 4 voix avec 2 violons, basse et orgue [oeuvre de Carl Georg von Reutter] (1771)
"Memento Domine David" psaume 131, pour choeur à 4 voix avec 2 violons, basse et orgue [oeuvre de Carl Georg von Reutter] (1771)
"Litaniae de Beate Maria Virginis - Lauretanae" litanies, pour solistes et choeur à 4 voix avec cordes (2 violons, basse), 3 trombones et orgue (1771)
"Litaniae de Venerabili Altaris Sacramento" litanies, pour solistes et choeur à 4 voix avec orchestre (2 violons, 2 altos, basse, 2 hautbois-flûtes, 2 cors, 2 trompettes, 3 trombones) et orgue (1772)
"Dixit Dominus et Magnificat" pour solistes et choeur à 4 voix avec orchestre (2 violons, basse, 2 trompettes, 3 trombones, timbales) et orgue (1774)
"Litaniae Lauretanae de Beata Maria Virgine litanies" pour solistes et choeur à 4 voix avec orchestre (2 violons, alto, basse, 2 hautbois, 2 cors, 3 trombones) et orgue (1774)
"Litaniae de Venerabili Altaris Sacramento" litanies, pour solistes et choeur à 4 voix avec orchestre (2 violons, 2 altos, basse, 2 hautbois-flûtes, 2 bassons, 2 cors, 3 trombones) et orgue (1776)
"Vesperae de Dominica" vêpres, pour solistes et choeur à 4 voix avec orchestre (2 violons, basse - basson, 3 trombones, 2 trompettes, timbales) et orgue (1779)
"Magnificat" pour solistes et choeur avec orchestre (2 violons, basse, 2 trompettes, 3 trombones, timbales) et orgue (1779)
"Vesperae Solennes de Confessore" vêpres, pour solistes et choeur à 4 voix avec orchestre (2 violons, basse, basson, 2 trompettes, 3 trombones, timbales) et orgue (1780)
Opéras
"Apollo et Hyacinthus" (1767)
"Bastien et Bastienne" (1768)
"La finta semplice" (1769)
"Mitridate, rè di Ponto" (1770)
"Ascanio in alba Pastorale" (1771)
"Il sogno di scipione" (1772)
"Lucio Silla" (1772)
"La finta giardiniera" (1775)
"Die Gärtnerin"
"Il rè pastore, dramma per musica" (1775)
"Zaide der Schauspieldirektor" (1779-80)
"Idomeneo, rè di Creta" (1781)
"L'enlèvement au sérail" (1782)
"Lo sposo deluso" (Fin 1783) - fragments
"Les noces de Figaro" (1786)
"Don Giovanni" (1787)
"Cosi fan tutte" (1790)
"La flûte enchantée" (1791)
"La clémence de Titus" (1791)
Symphonies
Symphonie en Mi bémol No. 1 (1764)
Symphonie en La mineur "Odense" (1760)
Symphonie No 2 (incertain) (1764)
Symphonie No 3 (copie de K.F. Abel) (1764)
Symphonie en Ré majeur No. 4 (1765)
Symphonie en Fa majeur (1765)
Symphonie en Si bémol No. 5 (1765)
Symphonie en Fa majeur No. 6 (1767)
Symphonie en Ré majeur No. 7 (1768)
Symphonie en Sol majeur N° 7a "Alte Lambacher" (1765-1766)
Symphonie en Si bémol "No. 55" (1768)
Symphonie en Ré majeur No. 8 (1768)
Symphonie en Ré majeur (1769)
Symphonie en Si bémol (1769)
Symphonie en Si bémol (1769)
Symphonie en Do majeur No. 9 (1772)
Symphonie en Sol majeur No. 10 (1770)
Symphonie (1771)
Symphonie en Fa majeur No. 42 (1771)
Symphonie en Fa majeur No. 43 (1767)
Symphonie en Ré majeur No. 44 (1770)
Symphonie en Ré majeur No. 11 (1770)
Symphonie en Ré majeur No. 45 (1770 - ?)
Symphonie en Do majeur No. 46 (1771 - ?)
Symphonie en Ré majeur No. 47 (1770 - ?)
Symphonie en fa majeur (1771 - ?)
Symphonies no 38-39-40
Symphonie No 41 "Jupiter" K551 (1788)
Concertos
Concerto pour flûte et harpe K299 (1778)
Concerto pour piano No 20 K466 (1785)
Concerto pour piano No 21 K467 (1785)
Concerto pour piano No 23 K488 (1786)
Concerto pour clarinette K622 (1791)
Musique de chambre
Sonate en la majeur K331 "Alla turca" (1783)
Trio "Les Quilles" pour piano, clarinette, et violon K498 (1786)
Quintette avec clarinette K581 (1789)
Quintette pour cor et cordes en mi bémol majeur K407
Un petit mot sur le quintette pour cor et cordes en mi bémol majeur
Le chapitre des relations de Mozart avec Ignaz Leutgeb constitue une parenthèse fort amusante de son existence, très révélatrice d’un certain aspect de sa personnalité, portée à la grosse plaisanterie, voire à la gaudriole, ce qu’il appelait lui-même son côté « Hanswurst ». Leutgeb était un éminent corniste salzbourgeois qui ouvrit un commerce de fromages lorsqu’il vint s’installer à Vienne, tout en continuant à briller sur son instrument. Bon diable sans malice, le fromager virtuose devint la cible de prédilection des plaisanteries de Mozart, qui avait cependant une réelle admiration pour son talent, puisqu’il n’écrivit pas moins de quatre Concertos à son intention entre 1781 et 1786, sans compter le présent Quintette en mi bémol majeur. A en juger d’après le niveau de difficulté de ces oeuvres, ce talent devait en effet être considérable.
Les manuscrits barbouillés d’encres de couleurs différentes, semés d’annotations et de commentaires ironiques, font partie depuis toujours du folklore mozartiens, de même que le récit des vexations diverses auxquelles Mozart soumettait le pauvre corniste avant de lui livrer ses Concertos. Il reste que ceux-ci demeurent les fleurons d’un répertoire point trop riche, cependant qu’à l’exception d’un admirable Trio de Brahms le Quintette K 407 demeure la seule oeuvre de musique de chambre d’un compositeur de premier plan faisant appel à la participation du cor. Ce quintette remonte sans doute au second semestre de 1782, mais il est impossible de le dater de manière plus précise. Un peu plus facile que les concertos du point de vue de la technique instrumentale, il est d’une inspiration plutôt plus élevée, bien que son équilibre soit davantage celui d’une sorte de concerto de chambre que celui d’une oeuvre de musique de chambre véritable. On notera qu’il exige la participation d’un seul violon, deux instruments faits pour s’entendre de toute éternité, ainsi que le prouve toute la musique romantique.
Le Quintette comporte trois mouvements brefs, dont la simplicité de structure rend superflus de longs commentaires. Dans le premier allegro, de forme sonate, Mozart n’a pu s’empêcher de « mettre en boîte » le brave Leitgeb : vers la fin de l’exposition, les cordes cessent soudain de répondre logiquement au cor, dont le violon se met à imiter ironiquement le staccato, ce qui provoque un arrêt désemparé de l’ensemble des instruments. Dans le réexposition, Mozart accentue l’effet en faisant participer les autres instruments à cet innocent sabotage. L’Andante en si bémol, dont la cadence finale reproduit le premier air de Belmonte dans l’Enlèvement au sérail, est un petit joyau d’expression tendre et intime, au cours duquel le cor et le violon poursuivent un dialogue amoureux. Le dessin mélodique de son thème anticipe curieusement sur celui du Rondo final (Allegro), page étincelante d’esprit, dont le rythme, contrairement à celui des finales des différents Concertos, n’est pas celui d’une chasse à 6/8. Le thème du refrain, sur lequel Mozart bâtira une coda en imitations (strette), domine l ’ensemble du morceau, à l’exception toutefois de l’expressif épisode central en ut mineur. Sans être une oeuvre de tout premier plan, cet attrayant Quintette ne dépare nullement la musique de chambre de notre compositeur.
Source : Fayard - Guide de la musique de chambre
oeuvres de Wolfgang Amadeus Mozart french horn cor d'harmonie
Date de création : 10/06/2006 : 16:19
Dernière modification : 30/11/2010 : 10:53
Catégorie : Oeuvres Page lue 13055 fois